Goujon : « Parfois, je me dis que ça a été très vite »

En ce mardi ensoleillé, nous avions rendez-vous après l’entrainement avec Loann Goujon, notre nouvelle recrue arrivée hier à Moga. Aucune question sur l’Équipe de France, le tour ayant déjà été fait par la presse et cela avait l’air de bien arranger Loann. Une bonne lecture à vous.

 

Revenons sur ton parcours : de 2006 à 2012 à l’ASM, en 2009, sélection en équipe de France U20 avec qui tu as gagné le Tournoi des 6 Nations et participé à la Coupe du Monde, 2012 arrivée à l’ASR en pro D2, tu y fais une montée en Top 14 en 2014 et en 2015 tu es sélectionné avec l’Équipe de France… Et maintenant tu arrives à l’UBB où tu vas jouer la Champions Cup. Comment as-tu vécu ces derniers mois depuis la montée en Top 14, la sélection en Equipe de France ? Tout a été très vite ?

Oui, ça a été plutôt vite, j’ai fait une dernière année en Pro D2 assez chaotique à cause de différentes blessures. Je suis revenu avec le club qui est monté en Top 14, j’ai réussi à enchaîner quelques matchs. Ensuite, je suis passé par une période creuse et c’est après que tout s’est un peu enchaîné, où j’ai pu renchaîner les matchs, faire deux-trois bonnes performances avec l’équipe de La Rochelle. Oui ça a été vite, des fois je me repasse un peu l’année que j’ai passée et ouais, je me dis que ça a été très vite.

 

L’UBB est décrite comme un club familial, est-ce que c’est ce point qui a fait la différence dans ton choix ?

Ce n’est pas que pour ça, mais cela fait partie des raisons pour lesquelles je suis venu ici. Je pars d’un club, La Rochelle, qui est très famille aussi et où l’ambiance est géniale. Après voilà, c’est pour avoir un nouveau challenge, essayer de partir, découvrir autre chose. La qualification du club en Champions Cup, c’est un plus. Maintenant il va n’y avoir que des gros matchs cette année et c’est sûr, c’est un plus pour le challenge.

 

Connaissais-tu déjà des joueurs de l’Union ?

(sourire) Ouais, j’en connaissais quelques uns : Peyo Bernard avec qui j’ai joué quelques matchs en sélection jeune, après on s’est croisé sur les terrains. Séb Tao que je connais de par son frère Romain avec qui je jouais, voilà, on s’est un peu côtoyé par le passé. Après il y a les mecs que je connais à force de les croiser sur les terrains. Et puis Jean-Marcellin Buttin, qui rejoint le club cette année lui aussi et avec qui j’ai joué à Clermont.

 

Sur les réseaux sociaux, on peut voir que tu es proche de Sofiane Guitoune, est-ce qu’il t’a briefé sur le club, l’équipe, les gars ?

Bah je lui ai posé deux-trois questions, comment se passaient les semaines, les emplois du temps, comment étaient les coachs, les mecs dans l’équipe… Voilà, rien d’extravagant non plus. Après il m’a dit que j’aurais le temps d’apprendre à connaitre un peu le fonctionnement du club et des mecs (rires) et que ça se ferait naturellement parce qu’il y a un bon groupe.

 

Justement, puisqu’on parle des gars, cette année ils se sont adonnés aux joies du bizutage : parpaing à porter, adopter un chevreau, porter un string à bretelles… Appréhendes-tu ton prochain bizutage ?

Ça, c’était le fait de tourner la roue de l’infortune j’ai envie de dire ou des différents gages… J’ai eu la chance de la tourner tout à l’heure… Il faut que je porte du rouge à lèvres aux entraînements. Il y a pire, et puis ça ne me va pas trop mal (rires).

 

 

Loann Goujon

 

 

Tu as déjà joué au stade Chaban pour la finale d’accession au Top 14 en 2014 et la saison dernière pour UBB/ASR. Es-tu impatient d’y retourner jouer sous les couleurs de l’UBB ?

C’est un beau stade, un stade qui a déjà une histoire. Et puis c’est vrai qu’à chaque fois que j’y suis venu – je crois que mon premier match c’était avec Clermont déjà en 2011 ou 2012 – le stade était plein. Pour la finale d’accession j’étais en tribunes, encore une grosse ambiance. Et l’année dernière, avec La Rochelle où on avait la chance d’avoir un public qui se déplace énormément, l’ambiance était encore meilleure quand le public se fait entendre.

 

On a lu tes derniers interviews, tu avais l’air impatient et d’avoir hâte d’être à Bordeaux Bègles et hier tu as fait ton premier entrainement…

Ouais ça va, l’intégration se fait doucement, dès que les gars voient que je suis un peu coincé sur des combinaisons ou sur des annonces, ils m’expliquent. Après, c’est normal, j’arrive juste, il y a une tonne de choses à assimiler mais ça va rentrer dans l’ordre petit à petit.

 

En fin de saison dernière, tu es venu plusieurs fois au club. En as-tu profité pour visiter la ville ?

A chaque fois que je suis venu, je n’avais pas trop le temps. Je suis venu deux ou trois fois, j’ai fait mon déménagement et j’ai pu profiter des quatre jours de repos pendant la préparation avec l’Équipe de France. J’en ai profité pour finaliser un petit peu l’aménagement, aller me balader à droite à gauche, notamment au Cap Ferret.

 

Il va y avoir beaucoup de concurrence cette année à ton poste, entre les anciens expérimentés et les jeunes qui montent. Tu le vois comment ?

Non, c’est bien. Quand il y a beaucoup de concurrence, ça veut dire que les mecs doivent élever leur niveau pour pouvoir jouer. C’est toujours bon pour l’équipe. Après c’est pareil, partout où je suis passé, il y avait énormément de concurrence au poste. Voilà, c’est à nous d’être le meilleur possible pour pouvoir postuler pour les matchs du week-end.

 

As-tu des objectifs pour cette saison ?

Prendre mes marques dans l’équipe le plus vite possible, m’épanouir dans le jeu et dans les matchs avec l’équipe.

 

On sait que tu es motard, dernière question pour les supporters passionnés de grosses cylindres, tu pilotes quoi comme moto ?

(Rires) Elle est encore au garage d’ailleurs… C’est une 1050 Speed Triple, une Triumph.

 

 

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Nous remercions Loann, pour sa disponibilité et sa gentillesse. Nous lui souhaitons la bienvenue au club et une bonne saison !