Dans les colonnes du magasine mensuel du Midi Olympique, Vincent Etcheto, aujourd’hui manager de Bayonne, est revenu sur son départ de l’UBB.

Tout d’abord on apprend que celui-ci est resté loyal jusqu’au bout puisqu’il a refusé des offres alors qu’il était encore sous contrat avec l’UBB : « J’ai refusé des offres de Lyon. Je n’avais pas trouvé très classe de leur part de me contacter alors que j’étais encore sous contrat à Bordeaux ».

Ensuite il revient sur son départ : « Toutes sortes de choses ont été dites, fausses évidemment. On a même avancé que je ne travaillais pas assez. Il suffisait de me voir animer les séances… La seule raison, c’est que notre rugby n’était, soi-disant, pas assez efficace, peut-être, mais, je fais remarquer qu’à une pénalité en face des poteaux près, nous étions en Top 6 (celle manquée par Beauxis face au Stade toulousain lors du dernier match de la saison régulière, N.D.L.R). Avec Laurent Marti, mes rapports resteront polis même si quelque chose s’est cassé. Je n’ai pas trop apprécié qu’il dise qu’il m’avait sorti du Boucau en 2009. J’ai fait des choses dans ma vie avant d’arriver à Bordeaux. Non, il ne m’a pas sorti du ruisseau. C’est vrai, je mettais une certaine ambiance. Une certaine insouciance. Je peux comprendre que pour des hommes d’affaires qui mettent de l’argent, ce soit difficile à admettre ».

Il est aussi revenu sur les marques d’affections montrées par les joueurs lors de son départ : « Le message le plus fort fut celui de Lionel Beauxis. Je suis aussi fier de ceux que m’ont adressés les Poux, Maynadier, Poirot, Delboulbès, des durs, des hommes de combat qui ne correspondent pas vraiment à mon image ».