Cobilas : « Je n’ai découvert ce sport qu’à l‘université. Avant je faisais de la lutte »

Vadim Cobilas

 

Dans les colonnes du Midi Olympique, notre pilier moldave, Vadim Cobilas, revient sur son enfance en Union Soviétique : « Mon pays est indépendant de 1991, mais avant il faisait partie de l’Union Soviétique. J’étais un citoyen soviétique dans mon enfance et je me souviens très bien du moment où le communisme s’est terminé, j’avais huit ou neuf ans. Mais le régime favorisait le sport, il y avait beaucoup d’infrastructures. Ça m’a permis de pratiquer beaucoup de sports, tennis de table, basket… Ils m’ont servi pour le rugby ».

 

En parlant de rugby, c’est d’ailleurs un sport qu’il a découvert sur le tard, à seulement 20 ans : « Je n’ai découvert ce sport qu’à l‘université. Avant, je faisais de la lutte […] Après six mois, je suis parti en Roumanie, au Dynamo Bucarest. J’y ai passé deux ans, dans un championnat semi-professionnel. Puis je suis allé en Russie où j’ai passé six ans. Je jouais au VVA Podmoskovye, un club de Moscou Là-bas, les saisons sont courtes à cause de l’hiver rigoureux. Mais j’ai pas mal voyagé, car nous faisions des stages à l’étranger, en Afrique du Sud par exemple. Je ne vous parle pas non plus des déplacements en Sibérie, un des fiefs du rugby russe ».

 

Après cette expérience russe, il a connu une expérience de 6 ans en Angleterre, à Sale, avant d’avoir envie de changement et de signer pour l’UBB : « Je voulais découvrir un nouveau style de vie et de rugby. J’ai demandé à mon agent de me trouver un club ici. Ça me donnera un bagage assez complet après mes expériences diverses. En Roumanie, on accorde beaucoup d’importance à la mêlée, en Russie, le rythme était plus soutenu… ».