Marti : « Chaban nous est cédé de moins en moins gratuitement »

Marti UBB Canal + 2

 

Bien qu’adossé à une grande ville et réalisant les meilleurs affluences d’Europe, l’UBB doit faire face à une réalité financière qui lui rend difficile la lutte avec les grosses écuries du Top 14. Pour le Midi Olympique, Laurent Marti est revenu sur celle-ci : « Nous sommes dans une ville où il y a les Girondins de Bordeaux, où il y a le Bassin d’Arcachon quand il fait beau, et s’il suffisait d’être dans une grande ville pour faire de grosses recettes, alors les deux clubs parisiens seraient en tête du Top 14 et leurs présidents ne seraient pas obligés de mettre aussi souvent la main à la poche. Et puis, il faut savoir que Chaban nous est cédé de moins en moins gratuitement et que nous avons une politique de prix assez généreuse, ce qui signifie que notre gros public ne nous donne pas beaucoup plus de moyens que d’autres clubs qui vendent leurs places beaucoup plus cher« . Avoir un gros public est pour l’UBB, « une fierté. Cela nous a permis de nous rapprocher des meilleurs mais ça ne compense pas le fait de ne pas être soutenu par une multinationale et d’avoir un mécène hyper généreux. Il faut que le grand public comprenne cette réalité économique« .

 

Il est aussi revenu sur les techniques utilisées par certains clubs pour avoir une masse salariale plus importante sans dépasser pour autant le Salary Cap : « Certains présidents dépassent le plafond salarial en utilisant les droits à l’image. Les droits à l’image ne sont pas interdits par la loi. Ils peuvent être justifiés dans certains cas. Mais on peut être en règle avec l’Urssaf et en contradiction avec les règles internes de notre championnat, le fameux Salary Cap. Toute la question est là« .