Ceux qui ont regardé le match entre l’UBB et le Stade Toulousain, ont pu voir que sur une de ses tentatives, Baptiste Serin, semblait avoir dépassé le chronomètre d’une minute dévolue pour le tir des pénalités. Interrogé sur la question par le Midi Olympique, Mathieu Raynal, l’arbitre de la rencontre, est revenu sur cet événement : « Il faut comprendre que le chronomètre de Canal + n’est pas le chronomètre officiel. Le temps réel est contrôlé par un ‘time keeper’, un homme payé pour ça qui se trouve dans le stade et qui est directement en contact avec l’arbitre de champ. Or samedi soir, il ne m’a rien dit. Vous savez, il est arrivé que des arbitres sifflent la fin d’une rencontre alors que sur l’écran de Canal +, il restait vingt-cinq secondes à jouer ».

Il a tenu à préciser qu’il ne s’agissait d’ailleurs pas d’une règle, mais uniquement d’une directive de la LNR : « Ce n’est pas une règle. C’est pourquoi ça n’existe pas en Coupe d’Europe par exemple. Il s’agit juste d’une directive de la LNR pour éviter les abus de certains buteurs. Il faut aussi savoir que le temps est décompté à partir du moment où le tee arrive sur place et que le délai se termine au moment où le joueur commence sa course d’élan […] D’abord, le décompte de la télé a commencé avant l’arrivée du tee et ensuite, j’ai demandé à Baptiste Serin de se décaler de cinq mètres. Et à ce moment-là, le compteur doit repartir à zéro. Ce qui n’a pas été le cas avec le chronomètre de la télévision. Donc, il n’y a aucun problème avec ce coup de pied, il est parfaitement valable ».