Rory Teague : « On me dit sérieux et peu souriant dans mon boulot, mais je représente l’entité Bordeaux-Bègles »

 

Invité à se décrire, Rory Teague la fait volontiers pour Branchez Rugby.

« Je pense être avant tout quelqu’un de motivé. Je cherche tout le temps à donner le meilleur de moi-même. Quand j’étais plus jeune, j’ai fait de grosses erreurs dans la vie et dans le rugby. Cela n’excuse rien mais je ne vivais pas dans un milieu favorisé avec beaucoup d’argent. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je garde la tête sur les épaules et je ne suis pas un flambeur. Depuis qu’il m’a été donné l’opportunité d’être entraîneur, je fais tout mon possible pour être au top de ce que je peux être.
Je crois également être une personne sociable, ouverte. Je ne vais pas uniquement parler aux gens de mon milieu. Je communique avec tout le monde quelle que soit la hiérarchie, même si je la respecte. Quand nous partons en vacances avec ma famille, je ne suis pas ce genre de personne qui reste scotché à la piscine toute la journée sans dire un mot. Au bout de 45 minutes, il me faut bouger, rencontrer du monde. Attention, être sociable ne veut pas dire avoir des tas d’amis. Non, comme beaucoup de gens, les amis, je les compte sur les doigts d’une main comme on dit en France. Ma femme dit que je suis différent de mes concitoyens anglais. Je veux bien la croire ».

 

Et qu’en est-il de son image ? « On me dit sérieux et peu souriant dans mon boulot. Déjà, je ne suis plus joueur mais on m’a confié un rôle, avec des responsabilités et de la pression. Je représente aussi l’entité Bordeaux-Bègles. Et puis, même si je commence à maîtriser le français, ce n’est jamais tout à fait naturel de réfléchir et de parler dans une autre langue.
Avec les années et les responsabilités, je suis devenu de plus en plus sérieux et mature même si je reste quelqu’un de chambreur, qui aime faire des blagues et profiter de la vie. Mais mon rôle fait que je dois avoir un équilibre entre sérieux et bonne humeur.