Rory Teague : « Cela peut paraître un peu strict et cadré, mais on s’est aperçu qu’à l’UBB il n’y avait pas beaucoup de règles »

 

Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Rory Teague, a parlé de sa méthode utilisée dans ses nouvelles fonctions au club.

« Cela peut paraître un peu strict et cadré de prime abord mais on s’est aperçu qu’à l’UBB, il n’y avait pas beaucoup de règles. Que ce soit aux Saracens ou en équipe d’Angleterre, je n’ai jamais travaillé dans un tel environnement où les joueurs ont autant de pouvoirs. C’est positif quand les résultats suivent mais comme ce n’est pas le cas, nous tentons de changer les choses. Cela passe par un peu de pression actuellement mais à partir de là, dès la saison prochaine, quand la direction et les manières de travailler seront adoptées par tous, je souhaite mettre en place mon management propre qui est un management ouvert. Pas forcément avec un staff très étendu comme le font les Anglais. Il faut savoir que j’ai eu l’occasion de travailler, d’entraîner en Angleterre plutôt que de venir le faire en France ici. Mon choix a été de venir dans l’Hexagone et j’en suis très heureux. Alors ce n’est pas pour transformer Bordeaux-Bègles en un club anglo-saxon […] En France, je sais qu’il faut cadrer et maintenir sous pression. On donne des ordres et tout va bien. Personnellement, je préfère échanger avec le staff, les joueurs, poser beaucoup de questions pour comprendre et entendre les ressentis. Chambrer avec certains aussi quand ce n’est pas possible avec d’autres. J’aspire à une relation où on peut tout se dire, dans le bien comme dans la critique positive, sans a priori ou susceptibilité. Mais il faut y aller en douceur car dans les pays latins, si on dit à quelqu’un que ce qu’il a fait n’était pas bien, il se ferme et ne parle plus durant une semaine. A moi de m’adapter et de trouver la bonne manière, une fois les bonnes bases de travail mises en place ».

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