Laurent Marti : « Ai-je vocation à être président à vie ? Je ne suis pas sûr. Il faut faire rentrer des actionnaires »

 

Interrogé dans les colonnes de Sud-Ouest, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur la nécessité pour son club de diversifier son actionnariat pour assurer sa pérennité : « Même si nous redevenons bénéficiaires dans les années à venir, ai-je vocation à être président à vie ? Je ne suis pas sûr. Il faut faire rentrer des actionnaires. Dans les grandes lignes du pack d’actionnaires que je propose, il y a une condition importante à mes yeux, c’est que je sois président pour les quatre, cinq années qui viennent. Parce que je n’ai pas envie d’arrêter, parce que j’ai le sentiment que le travail de fond va payer. Je n’ai pas envie de passer à côté. Mais dans quatre ou cinq ans, un bilan sera fait. Dans un monde idéal, il y aura des actionnaires, et on se demandera s’il faut que je passe la main ou si je mérite de continuer. Ça me semble sain […] Si dans quatre, cinq ans, j’en ai vraiment ras-le-bol, oui c’est une manière sérieuse de préparer sa sortie. Mais je ne suis pas sûr d’en avoir marre. Et je sais que je prends un risque. Parce que si dans quatre, cinq ans ça marche bien et que je mets ma tête sur le billot, je vais peut-être le regretter. Mais si je ne prépare rien et que je veux arrêter, qu’est-ce qu’on me dira ?« .