Rémi Lamerat : “Quand tu entres dans les phases finales, il faut plus des qualités d’un sprinteur”
Interrogé par Sud-Ouest, le trois-quarts centre de l’UBB, Rémi Lamerat, est revenu sur les forces de son équipe à l’approche des phases finales : “On a nos armes, elles sont différentes de celles des autres. Il faut être dur, c’est certain, c’est un sport de combat, d’affrontement. Quand j’étais à Clermont, l’année du titre, c’était notre fonds de commerce. Mais l’année du titre avec Castres, on avait une bonne conquête, certes, mais le pack ne roulait pas sur tout le monde. Être dur au mal, ça se met en avant tout au long de la saison pour intégrer le top 6. Sur un marathon, il faut être dur et armé mentalement. Quand tu entres dans les phases finales, il faut plus des qualités d’un sprinteur. Dans l’ADN de l’UBB, j’ai l’impression qu’on a un peu plus les qualités du sprinteur que du marathonien. Ça peut être vu comme un atout pour certains, une faiblesse pour d’autres. Pour moi, c’est une force“.