Christophe Urios : “On ne cherche pas la perfection, parce qu’elle n’existe pas”

     

    Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission de TV7, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur le début de saison de son équipe : “Biarritz, ça fait partie de nos ratages du début de saison. On savait comment ça allait se passer. Il me semblait que l’on s’était bien préparé et finalement on n’a pas été à la hauteur et Biarritz a été bien meilleur que nous. Après, il y a les matchs à Chaban, où on a été plutôt inconstants, à réaction, que ce soit le Stade Français ou Brive, avec des premières mi-temps poussives. Par contre sur les matchs à l’extérieur, je trouve que l’on a répondu présents, sauf à Biarritz. Que ce soit à Castres ou à Lyon, on a répondu présents. Dans les points de passage, on s’était fixé 15 points minimum, on y est. Sur le plan comptable, on a rempli nos objectifs. Sur le tableau de marche, on est pas trop mal, même ça nous laisse des regrets parce qu’on doit prendre le bonus offensif contre Brive et on doit gagner le match face à Castres. Mais ça fait partie de notre chemin et il faut l’accepter pour chercher à progresser. Si j’enlève ce côté ‘consistance d’un match’, évidemment qu’il y a une tonne de choses à régler, mais il y en aura tout le temps. On ne cherche pas la perfection, parce qu’elle n’existe pas. Mais par rapport à ce que l’on a envie de faire, à l’exigence que l’on a envie de mettre en place, c’est à dire avoir des conquêtes propres, être disciplinés, bien défendre, marquer des coups, lancer le jeu, être acteurs de notre jeu, on a envie de le voir pendant 80 minutes. J’ai apprécié le match à Lyon comme ça, parce que dès l’entame de match, on s’est lancé à l’abordage sans déjouer, mais juste parce qu’on avait envie de jouer le match. Pour moi le match à Lyon, il y a une séquence qui est importante, c’est à la 41ème minute, juste avant la mi-temps, on a une touche pour nous, on est avec un carton jaune, on aurait très bien pu botter en touche comme on menait 13-9, mais les joueurs ont portés le ballon et ont joué la touche pour aller marquer un essai. C’est une espèce de bravoure qui m’a rendu fier sur ce moment-là“.