Interrogé par Midi Olympique, l’ancien manager lyonnais, Xavier Garbajosa, est revenu  sur le jeu proposé par l’UBB depuis plusieurs saisons : « Quand un club a une identité de jeu forte et historique, les joueurs et les entraîneurs passent mais l’ADN reste. C’est à eux de l’intégrer. Dans d’autres clubs, un entraîneur amène sa vision du jeu quand il arrive. Bordeaux a beaucoup changé d’entraîneur ces dernières années. Aujourd’hui, on retrouve un peu de ce qui fait la force du Stade toulousain : du jeu debout et l’envie de faire bouger le ballon, pour aller toucher des espaces dans les couloirs. La venue de Yannick, justement issu de l’école toulousaine, ne doit pas être étrangère à cela. On sent qu’il laisse plus de libertés aux joueurs sur le terrain, à l’intérieur du cadre de jeu inhérent à chaque équipe. Prenez les sorties de camp : la base, ce sont Dupont à Toulouse, Lucu à Bordeaux qui allongent leur jeu au pied pour ramener le jeu vers la ligne médiane. Mais on voit que l’UBB ne s’interdit plus des plans B, quand les occasions se présentent, et des sorties de camp par des passes. Il y a un peu plus d’adaptation, c’est moins systémique. On voit aussi que Damian Penaud se balade beaucoup sur le terrain : il peut se retrouver passeur décisif sur l’aile opposée, venir se proposer autour de sa charnière ou de ses centres. C’est une ouverture du jeu à des prises d’initiatives qui plaît généralement aux joueurs. Leur capacité à lire le jeu par anticipation leur permet d’amener du danger dans des espaces nouveaux, ce qui met d’autant plus en valeur leurs qualités d’attaquants« .