Louis Bielle-Biarrey : « Une fois par semaine, sur les jours off, je vais en cours à Kedge »

     

    Invité du podcast de l’UBB, En Bord Terrain, notre ailier international, Louis Bielle-Biarrey, s’est confié sur sa poursuite d’étude :

    « Une fois par semaine, sur les jours off, je vais en cours à Kedge. J’ai 4h de cours, où je suis seul en cours avec le prof. Le but, c’est que pendant ces 4h on avance sur le cours et que de mon côté, je fasse l’équivalent d’entre 2 et 4h de cours par semaine chez moi en autonomie. Le principe, c’est d’avancer dans mes études à un rythme qui est le mien parce qu’entre les tournées et les Six Nations et les vacances d’été, c’est assez sport. Kedge m’aide beaucoup là-dedans et pour l’instant ça se passe très bien. Je suis content.

    Il lui semble important de concilier les deux, rugby et études, notamment pour l’après.

    Je pense que c’est important de ne pas penser qu’au rugby tout le temps. Si on rencontre d’autres personnes, que l’on voit d’autres choses, ça nous aide à garder l’esprit frais, dynamique et ça ne peut que nous aider pour le rugby. Il ne faut pas en faire trop, que ça nous prenne trop de temps et d’énergie. Je pense que j’ai trouvé le bon rythme. C’est un rythme qui me convient bien, qui me permet de ne pas penser qu’au rugby, de faire autre chose, de m’intéresser à autre chose. C’est aussi pour préparer mon futur. Tout ça mis bout à bout, ça me va parfaitement.

    Il est plutôt orienté sur le management, mais touche aussi à d’autres matières :

    Je fais des études en management, mais je touche un peu à tout à l’économie, à la comptabilité, aux ressources humaines, à la finance. Mon but, c’est de finir ce bachelor et ensuite de potentiellement reprendre, à la fin de ma carrière, pour un master. Je n’ai pas envie de finir mes études trop tôt, à 26-27 ans et de passer 6 ans sans rien faire. Je préfère bien étaler pour pouvoir peut-être reprendre à la fin de ma carrière pour un master spécialisé dans ce que je veux faire. Nos envies quand on a 24 ans et 30 ou 35, ce n’est pas les mêmes« .