Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre deuxième ligne argentin, Guido Petti, a livré son avis sur notre jeune deuxième ligne, Jacques Nguimbous, qui a connu sa première avec l’équipe première le week-end dernier :

« Jacques, c’est un athlète, tu le vois à la musculation, tu le vois dans la façon dont il s’entraine. On voit peut-être son manque d’expérience, mais sur son entrée, il n’a fait que plaquer, il a porté le ballon, il a avancé, il a même marqué un essai en juste 25 minutes. C’est ça sa force, la force des jeunes. Peut-être qu’après il faudra que je sois plus clair au niveau de la touche, que je fasse des choses plus facile pour lui, pour le laisser plus tranquille. Mais je sais qu’il va me le rendre dans d’autres domaines. C’est bien quand il y a ce mélange et ça fait plaisir. Quand j’étais jeune, on m’a guidé, maintenant c’est peut-être à moi de guider les jeunes. Ca fait du bien même si tu vois le rugby te passer devant les yeux ».

 

 

Il est aussi revenu sur la pression mise par le public d’un stade Chaban Delmas à guichets fermés depuis le début de la saison :

« Pas qu’aux adversaires, à nous aussi. Perdre en face de 32 000 personnes, ce n’est pas possible. Mais sinon c’est une bonne chose, ça met de l’ambiance. Chaban ça te ramène de l’énergie, tu joues pour quelque chose de plus, tu ne joues pas que pour toi, pour tes coéquipiers, tu joues pour quelque chose de plus grand. Je sens vraiment quand je joue, que je joue pour la ville. Quand tu sors te promener en ville, les gens te reconnaissent et te disent que c’est la bonne année. C’est vraiment toute la ville qui soutient le club. Ca te fait vibrer et ça te donne envie de te donner à fond ».

Source: En Bord Terrain