Une procédure lancée par l’UBB contre Tevita Tatafu ?

     

    Le week-end dernier, le pilier droit de l’Aviron Bayonnais, Tevita Tatafu, a fini par prolonger son contrat pour les quatre prochaines saisons.

    Il est désormais lié au club basque jusqu’en 2030.

    Cependant, suivant les informations de Midi Olympique, le joueur avait signé un pré-contrat avec l’Union Bordeaux-Bègles pour la même durée en septembre dernier.

    Déçu d’avoir vu sa priorité de recrutement faire volte-face au dernier moment, le président, Laurent Marti, aurait décidé de lancer une procédure en justice contre l’international français, notamment en raison d’une clause pénale de dédit présente dans le pré-contrat.

    La jurisprudence serait plutôt favorable à notre club, puisque dans les cas précédents, à chaque fois le joueur a été condamné à payer une année de contrat au club plaignant.

    Toujours selon Midi Olympique nous apprenons également que Bordeaux avait inséré une clause pénale de dédit dans le pré-contrat signé par Tevita Tatafu.

    Cette volte-face pourrait donc coûter cher au joueur d’origine tongienne.

    Des précédents en la matière

    Même si cela concernait le club dans cet exemple, cela s’applique également aux joueurs.

    Dans une affaire jugée le 2 avril 2014, la Cour de cassation avait condamné le Rugby Club Toulonnais à verser 100 000 € à un joueur en application de la clause pénale prévue dans le pré-contrat, suite à la rupture de celui-ci par le club.

    En tout état de cause cela pourrait être le cas également ici du côté du joueur, reste à savoir quelles seront les suites.