Olivier Brouzet : “La nature humaine a souvent tendance à me décevoir. En France, je regrette l’attitude égoïste des gens, au quotidien, dans la rue”

     

    Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, Olivier Brouzet, l’ancien directeur du développement de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié sur son fils, Hugo, handballeur de haut-niveau :

    “Il mesure 2,10 m et ne supporte pas qu’on lui fasse de commentaires sur sa taille. Il n’a pas ma patience. On l’a vendu à Chambéry quand il avait 17 ans (éclats de rire). Il a atteint un niveau d’excellence après avoir beaucoup travaillé. Le hand, c’est le sport de sa mère, Valérie, qui a joué en Première division à Mios-Biganos, elle était demi-centre, animatrice, capitaine. Elle a fait toutes les sélections jusqu’en espoir mais elle a mis un terme prématurément à sa carrière après m’avoir rencontré. J’ai un deuxième fils, Nathan, qui a joué au hand à Bordeaux, il fait des études de kiné. Les rapports que j’entretiens avec mes enfants sont différents de ceux que mon père avait avec moi. Je n’ai pas suivi son modèle, heureusement. Ma femme a été extraordinaire avec Hugo et Nathan, elle en a fait des hommes épanouis, éduqués. J’en suis très fier”.

    Il est aussi revenu sur ses rapports avec les autres personnes de son entourage :

    “La nature humaine a souvent tendance à me décevoir. En France, je regrette l’attitude égoïste des gens, au quotidien, dans la rue. On s’occupe avant toute chose de son nombril. C’est aux antipodes de ce qu’est le rugby où, malgré le fric, rien n’est possible si tu ne te mets pas à poil pour les autres et inversement. Le rugby, ça fait mal, les gens ne se rendent pas compte. Pour répondre à la question, je rencontre des sympas et des cons, mais le rugby n’est pas épargné par les cons”.