Interrogé par Rugbyrama, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, est revenu sur le fait de disposer d’un Matthieu Jalibert à 100% pour les matchs décisifs cette saison, lui qui avait raté les phases finales la saison passée, à l’exception de la finale :

“On est heureux d’abord pour l’équipe, parce que c’est un atout d’avoir Matthieu sur le terrain. On est heureux pour lui aussi, parce qu’il mérite de disputer les phases finales avec son club de cœur. Je pense qu’il a beaucoup évolué dans sa mentalité cette année avec une approche différente de la haute compétition. Il n’a pas démarré le huitième de finale, il n’était pas sur la feuille de match à Pau. Avant le huitième, il a eu un rôle important dans un bonus défensif qu’on prend au Racing. Je pense que Matthieu a étoffé son rôle de leader. Il a mieux géré sa saison et l’UBB l’a mieux géré aussi. Il faut remercier aussi Joey Carbery, qui, dans l’émulation, la rotation, a livré des performances importantes, de qualités qui ont permis comme à Pau, par exemple, à Matthieu de se régénérer sans que le niveau de performance de l’équipe soit affecté. Je sais bien que dire ça ne va pas faire plaisir à Joey car tous les joueurs veulent être titulaires. Mais voilà, c’est une évolution globale du club qui est intéressante”.

II s’est aussi confié sur le fait d’avoir gagné le droit d’évoluer à “domicile” pour cette demi-finale de Champions Cup :

“Nous avions la priorité sur la proximité géographique du grand stade désigné pour cette demi-finale, mais la répartition des places est identique entre les deux clubs. On prépare ce match comme s’il se jouait sur terrain neutre car nous savons que les Toulousains seront très nombreux en tribunes. J’espère que notre public continuera de marquer sa passion parce que c’est important dans notre parcours. Je sais que les supporters vont se mobiliser, mais si on prend l’exemple de la finale à Marseille l’année dernière, c’est vrai qu’on avait mesuré aussi le savoir-faire de Toulouse, dont les supporters avaient pris d’assaut le Vélodrome. Donc voilà, on reste sur notre chemin”.