Laurent Marti : “De toute façon, je n’aurais pas fait une grande carrière au Stade Toulousain. Je n’avais pas le niveau nécessaire pour m’imposer en première”
Interrogé par l’Equipe, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à ne rester qu’une saison au Stade Toulousain :
“À l’époque, les meilleurs juniors partaient en stage à Bort-les-Orgues (en Corrèze) avec l’équipe première. Serge Gabernet (le directeur sportif du Stade) était chargé de l’annoncer. Et un jour, sur le parking d’Ernest-Wallon, il vient me voir et me dit : ‘Laurent, tu pars en stage avec l’équipe première’. J’étais très, très heureux parce que c’était la première étape pour espérer avoir peut-être un peu de temps de jeu en première. Mais Bergerac montait un projet ambitieux et a fait le forcing pour que je revienne. Au final, j’ai choisi Bergerac, mais ç’avait été difficile. De toute façon, je n’aurais pas fait une grande carrière au Stade Toulousain. Je n’avais pas le niveau nécessaire pour m’imposer en première. Je ne regrette pas mon choix”.
Il est aussi revenu sur son retour à Toulouse, au début des années 2000 pour monter son entreprise :
“Oui, j’y ai déménagé en 2000 pour mes affaires. Mes filles y ont grandi. Au début de ma présidence à l’UBB, en 2007, j’y habitais encore d’ailleurs. Je faisais des allers-retours entre les deux villes. Puis je suis venu de plus en plus souvent à Bordeaux et j’y vis définitivement depuis une dizaine d’années. Le siège de mon entreprise (le groupe TopTex spécialisé dans la distribution textile) est toujours à Toulouse. J’y vais une fois toutes les deux semaines. Et quasiment tous les salariés sur place, soit 380 personnes, supportent le Stade Toulousain (rires). Ils me chambrent, mais c’est bon enfant”.