Bastien Vergnes-Taillefer : “On a eu une belle réunion avec un préparateur mental lundi après-midi pour concevoir une approche un peu plus globale du match”
Invité de l’émission 100% UBB, sur les ondes d’Ici Gironde, notre troisième ligne, Bastien Vergnes-Taillefer, est revenu sur l’aspect mental de la préparation de la finale à venir :
“On a eu une belle réunion avec un préparateur mental lundi après-midi pour concevoir une approche un peu plus globale du match, en sachant qu’il va y avoir beaucoup de bruit, en connaissant un peu l’état d’esprit des Anglais. C’est un peu cette approche générale autour du match que l’on va essayer de maîtriser à 10-11 leaders de l’équipe et faire passer le message à travers toute l’équipe. Il y a une approche mentale un peu différente. Ce n’est pas que ce n’est pas un match comme un autre, mais il ne faut pas que l’on fasse des choses différemment dans la préparation parce que c’est le meilleur moyen de se tromper, de passer à côté. On va forcément jeter un coup d’œil un peu plus attentionné sur les détails, sur la connaissance des rôles, mais il faut que l’on reste dans notre bulle, sur ce que l’on a l’habitude de faire, le déroulé de la semaine. Mentalement, c’est un peu différent, mais il faut que l’on fasse abstraction de toute l’émotion, de tout ce qu’il peut y avoir à côté, les familles, les enfants, parce que c’est le meilleur moyen de tellement y penser qu’on oublie un peu le rugby. C’est plus une approche globale sur stade de l’état d’esprit des Anglais, de comment ils essaient de nous jouer, qu’autre chose”.
Il est revenu sur l’importance de rester concentrer cette semaine et de ne pas laisser trop d’influx en cours de route :
“Je crois qu’il faut rester soi-même dans le sens où c’est nous qui sommes sur le terrain, ce n’est pas les gens qui nous accompagne même si ça nous fait énormément de bien. Il faut que l’on soit purement rugby cette semaine et que l’on ne perde pas trop d’influx et d’énergie à essayer de lire tout ce qui se fait à côté, les messages que l’on reçoit. Il faut rester dans sa bulle, même si le match n’est que samedi. Je pense que ce n’est pas non plus la peine de se mettre trop de pression le lundi pour le samedi. Sinon, il ne t’en reste plus beaucoup le samedi”.