Interrogé par des lecteurs de Sud-Ouest, notre jeune ailier international, Louis Bielle-Biarrey, est revenu sur le côté énergivore des sollicitations médiatiques :

“Faire une interview, ça ne prend que 30 minutes en règle générale. Mais j’en avais fait deux avant le Tournoi et j’avais dit quasiment les mêmes choses. Au final, je trouve que c’est un peu contre-productif. Après le Tournoi – j’étais jeune, on avait gagné – j’ai fini très fatigué. J’ai préféré rentrer tranquillement en club pour me reposer et prendre du temps pour moi sans m’éparpiller […] Dans la tête du grand public, ça prend une autre dimension. Avec la Coupe du monde, qui a eu lieu en France, il y a eu vraiment un engouement. C’est là que ça a véritablement explosé”.

Il s’est aussi confié sur ses routines d’avant-match :

“J’ai l’habitude de ne pas trop en avoir (sourire). Je ne suis pas fan des routines. Il y en a qui en ont. Mais s’ils oublient leurs écouteurs un jour, ils seront un peu paniqués. J’aime regarder un peu mon téléphone pour me ‘déconnecter’, mais aussi écouter de la musique ou jouer aux cartes. Par contre, j’ai toujours la même routine d’échauffement”.