Interrogé par Midi Olympique, notre trois-quarts centre international Nicolas Depoortere est revenu en détail sur la semaine vécue par le groupe en Afrique du Sud, du côté de Pretoria, où l’Union Bordeaux-Bègles avait choisi de poser ses valises pour préparer au mieux la rencontre de Champions Cup face aux Bulls. Un déplacement long, exigeant et stratégique, pensé pour offrir aux joueurs les meilleures conditions d’acclimatation à l’altitude et à la chaleur locales. Le centre bordelais explique ainsi comment l’équipe a tenté de transformer ce voyage en véritable atout de préparation :

“Nous sommes partis le dimanche soir. C’était pratique parce que c’était un vol de nuit. On a pu garder le rythme de la France, même s’il n’y a qu’une heure de décalage. C’est bien de décoller le soir pour avoir une bonne nuit de sommeil. En arrivant, on a directement eu un circuit de récupération pour libérer les jambes après ce long transfert en avion. Ensuite, on a entamé une semaine un peu typique de ce qu’on retrouve au sein du club. Nous sommes partis tôt pour vraiment nous adapter au climat et à l’altitude puisque Pretoria se trouve à 1 300 mètres. La journée, il fait entre 25 et 30 degrés. Nous sommes passés de 0 degré au lever à vingt ici. C’est vraiment important de s’adapter, et le staff l’a vraiment pris en compte, donc c’est une bonne chose pour nous”.

Au-delà de l’aspect purement sportif, Nicolas Depoortere a également insisté sur l’importance humaine et collective d’une telle période passée ensemble loin de Moga. Dans une saison rythmée par les fenêtres internationales, où le groupe vit parfois morcelé, cette semaine sud-africaine a permis de retisser du lien et de renforcer la cohésion, comme lors d’un petit stage improvisé au cœur de la saison :

“C’est vrai que durant les périodes internationales, le groupe est scindé. On a plein de joueurs internationaux qui sont absents durant les tournées. Donc là, on s’est tous retrouvés. Et c’est vrai que passer une semaine tous ensemble, ça permet de retrouver les liens, de reconnecter tout le monde, et d’autant plus dans un climat comme ça, où on sait à quel point c’est dur. Ce sont les petits détails qui vont faire la différence sur les matchs comme ça”.