À l’approche du coup d’envoi de cette nouvelle campagne européenne, Maxime Lucu s’est présenté en conférence de presse pour évoquer le déplacement particulièrement exigeant qui attend l’Union Bordeaux-Bègles. Interrogé par Rugbyrama, le demi de mêlée international a livré son ressenti sur ce premier match en Afrique du Sud, un voyage toujours redouté mais désormais familier pour l’UBB, qui s’apprête à défier les Bulls dans leur antre de Pretoria. L’occasion pour le joueur de rappeler la difficulté de ce type de déplacement, tout en soulignant l’excitation de se lancer immédiatement dans le vif du sujet :

“Forcément, ce n’est pas un déplacement qui est facile. On a vu le Stade toulousain l’année dernière, on l’a vu pour nous il y a deux ans, on a vu les Rochelais aussi… sur les quatre premières années. C’est notre troisième déplacement en quatre ans. C’est sûr, ce sont des déplacements à appréhender, des déplacements compliqués. Ce qui est bien, je trouve, comparé aux autres années, c’est qu’on les joue dès la première journée, ça nous met directement dans le bain. Il n’y a pas le temps de gamberger. On a une grosse poule, une grosse Champions Cup. C’est bien aussi, on joue pour ces matchs-là. On est excités de pouvoir jouer ces équipes-là”.

Au-delà des difficultés logistiques et des conditions particulières qui attendent les Bordelais, Maxime Lucu a également insisté sur l’importance sportive de cette rencontre. Pour lui, ce déplacement représente une occasion idéale pour enfin livrer le match plein que l’équipe recherche depuis plusieurs mois. Un véritable test face à une formation de très haut niveau, dans un contexte où le moindre retard à l’allumage pourrait coûter cher :

“C’est vrai que c’est un rendez-vous. On l’a ciblé depuis maintenant un mois et demi. On savait qu’on avait ce match-là qui arrivait après la tournée de novembre. On sait très bien que, comme il y a deux ans, on a besoin d’un match complet et que si on a du retard à l’allumage, on va avoir du mal à revenir avec une victoire et quatre points. Donc forcément qu’on a besoin de 80 minutes de haut niveau, ce qu’on n’a pas encore réussi à faire depuis le début de la saison. C’est un bon test, un bon match à jouer contre une grosse équipe”.