Des proches reviennent sur la jeunesse de Serin

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    Alors qu’il est en train d’exploser au niveau international en débutant le Tournoi des 6 Nations comme titulaires, l’émission Entre les Potos, sur SFR Sport 2, est allé enquêter à Parentis en Born sur les traces de notre demi de mêlée Baptiste Serin.

     

    Alain Courtois, qui l’a entraîné de 8 à 14 déclare : « Il était déjà au dessus du lot. C’était un joueur de ballon. Il avait l’instinct, la vista, la lecture du jeu. Un peu tout ça […] Le physique n’était pas au top mais il arrivait quand même à se sortir parce que physiquement il avait déjà des cannes à son âge […] Il était un peu râleur parfois mais surtout il n’aimait pas perdre. Il se mettait à pleurer dès que l’équipe perdait d’un ou deux points. C’est un gros gagneur ». Pour Vincent, son meilleur ami et joueur de Parentis, « il avait la gagne en lui. Il avait envie de gagner et de faire mieux que les autres. Ca c’est vu depuis que l’on est gamin« . Sa mère, Marie-Pierre, raconte qu’il n’a pas eu de suite son caractère de leader: « On lui a dit le fait que tu joue demi de mêlée, il faut que tu prennes de l’assurance, que tu parles à tes joueurs. C’est toi qui mène la barque quelque part« .

     

    Mais malgré son succès, Baptiste n’a pas oublié ses amis. Vincent, son meilleur ami raconte : « On fait toujours des barbeucs, des bringues, lui fait un peu plus attention que nous. C’est son métier ». Il est aussi resté fidèle au club de ses débuts, en devenant le parrain du club de Parentis. David Darribey raconte : « Il est vraiment aimé par tous les gamins de l’école de rugby et quand il vient il fait le bonheur de tous les enfants« . Pour sa mère, il est resté le même : « Il est naturel, simple, il aime les gens. Ils est très proche des Parentissois, de son village. Il est resté lui-même et c’est le plus important« .