Geneste : « On est en phase de développement »

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    Tous les chiffres du club c’est lui : les contrats, les dossiers des stades, les investissements, les négociations, les obligations de la LNR… Jean-Paul Geneste est le responsable financier du club. Il est décrit comme un homme de l’ombre et comme un des bras droits de Laurent Marti. D’ailleurs, c’est ce dernier qui tente de le décrire : «Il est très précieux pour ses compétences sur le budget, les ressources humaines, l’aspect juridique mais aussi au-delà. Jean-Paul, c’est la figure paternelle, la voix qui rassure».

     

    Un poste que Geneste mène de main de maître depuis la création du club : «On le dit peu, mais dans le paysage bordelais, il n’y a pas beaucoup de PME en expansion comme la nôtre. […] L’économie du rugby est fragile : les budgets augmentent, les salaires augmentent et le monde économique doit suivre. Les droits TV ne sont pas ceux du foot. La force de l’UBB aujourd’hui est de ne pas être tributaire d’un seul sponsor ou mécène. On est en phase de développement et le challenge quotidien est de faire en sorte que ça continue. L’arrivée de Yann Rozès (responsable partenariat) a porté ses fruits pour cela».

     

    Il a d’ailleurs connu la première période en Pro D2 : «Il fallait naviguer à vue. Il m’est arrivé de demander de la trésorerie en cours d’année à Laurent, qui réglait avec son argent personnel. C’était l’aventure, mais je ne pouvais pas être aventurier». Maintenant, l’UBB est un club stable du Top 14. A-t-il déjà dit non au président ? : « Jamais. On ne fonctionne pas comme ça. Il me donne les orientations et je m’adapte. Mon rôle est de lui donner la situation comptable exacte, et les perspectives selon l’environnement. Bon, s’il me dit “on va augmenter de 10 millions d’euros la saison prochaine”, je lui dirais : là, Laurent… ».

     

    «Il y a des temps forts et des temps faibles à la passion. Mais si je fais ça, c’est parce qu’on est une entreprise qui donne du plaisir aux gens. Quand on gagne à Chaban devant 30 000 personnes, se dire qu’on a sa petite pierre à l’édifice, c’est un affect très fort.» Voilà l’état d’esprit d’un bénévole…

     

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    Crédit photo : Sud-Ouest