Raphaël Ibañez se montre ambitieux, comme son Président, à quelques jours de démarrer cette nouvelle saison. Bon, il ne faut pas le crier trop fort, pour ne pas avoir de pression supplémentaire. « Je suis aussi ambitieux que Laurent Marti. C’est un peu gênant pour les ambitions. Si je dois annoncer des ambitions trop hautes, on va être déjà la cible de remarques ou réserves de la part des autres managers et entraineurs. Et si elles sont un peu en dessous de ce qu’on espère, ça manquerait de sel pour les joueurs. Je reste très méfiant. Si je dois trouver un symbole, comme on a souvent le sourire au sein du club, je dirais essayons d’être heureux le plus longtemps possible ».

 

L’entraineur de l’UBB a également fait le point sur ces stages de pré-saison il y a quelques jours, et notamment ceux effectués dans des conditions militaires. « Les joueurs ont vécu des émotions fortes, on les a amenés à vivre des situations assez inconfortables et inattendues. Le dernier exemple c’est ce parcours aquatique qui était très loin de Koh Lanta et de Fort Boyard. Dans une équipe de quatre, il fallait s’immerger dans un tunnel à 1.5m sous l’eau, en apnée, et traverser ce tunnel long de quatre à cinq mètres… Il fallait beaucoup de sang froid et de maitrise. Et puis pour certains joueurs, comme les premières lignes, vous imaginez, ce n’est pas évident. Ça ressemblait parfois à un documentaire animalier (rires). C’était costaud, mais ils l’ont fait, et c’est une des caractéristiques de cette équipe. Lorsqu’on leur demande quelque chose, les mecs répondent présent ».

 

Et tout ça, pour quoi au final ? Pour progresser par rapport à la saison dernière. « On doit progresser dans la maturité, la conduite du match […] Il faut savoir gagner, être fort dans les bons moments, fort mentalement ».

 

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