Scott Higginbotham : « Pendant toutes mes jeunes années, le peu de rugby que j’ai joué et ce n’était pas beaucoup, c’était à Singapour »

 

Invité de Timu Time Podcast, le podcast tenu par le troisième ligne centre de Montpellier, Caleb Timu, et sa femme, notre troisième ligne australien, Scott Higginbotham, est revenu sur son enfance, où il a beaucoup voyagé à cause des activités de son père et sa découverte du rugby sur le tard : « C’est une longue histoire. Je vais te faire la version courte. Mon père travaillait dans la banque et les finances. Je suis né à Perth, mais nous n’y sommes pas restés longtemps. Trois mois après ma naissance, nous avons déménagé à Londres, pour peut-être 6 mois, puis de là, nous sommes allés à Hong-Kong, pour environ 4 ans. C’était à chaque fois pour le travail de mon père. Ensuite nous avons déménager à Singapour pour environ 8 ans. Pendant toutes mes jeunes années, le peu de rugby que j’ai joué et ce n’était pas beaucoup, c’était à Singapour. On s’est ensuite installés sur la Gold Coast, où je suis allé à la Southport School. C’est là que j’ai un peu plus joué au rugby, mais même là, je ne jouais pas beaucoup au rugby. J’ai joué au football, au basketball, j’ai fait de la natation, et d’autres sports. J’ai aussi fait beaucoup de surf, en bénéficiant de la Gold Coast. J’ai toujours aimé le rugby, mais ça n’a jamais un objectif que je m’étais fixé. Mon père avec joué pour un club à Brisbane. Il était bien vu là-bas et avait une bonne relation avec le club. C’est là que j’ai appris le rugby, à travers lui et sa carrière de rugbyman à Brisbane ».

 

Il s’est aussi confié sur le style de joueur qu’était son père : « Mon père détestait quand je disais que c’était un ailier. Il revenait et il disait tout le temps qu’il pouvait jouer à toutes les positions, sauf 12 et 15 […] Il était grand, bancal, avec de longs cheveux, une grande moustache. On était dans les années 70 ».