Emmanuel Eschalier : “Devoir choisir entre abonnés et partenaires, ainsi qu’au sein des abonnés, c’est un crève-cœur que chaque club gère comme il le peut”
Interrogé par Le Figaro, le directeur-général de la LNR, Emmanuel Eschalier, est revenu sur le fait qu’un match à 1000 personnes coûte plus cher en organisation qu’un huis-clos pour les clubs : “Il faut également activer un dispositif d’accueil du public, dans des conditions particulières qui plus est, avec les normes sanitaires à respecter. Il y a donc des charges d’organisation à assumer. En plus, il faut déterminer quelles sont les 1.000 personnes qui peuvent assister au match. Et ce n’est pas facile car un club, c’est une communauté. Devoir choisir entre abonnés et partenaires, ainsi qu’au sein des abonnés, c’est un crève-cœur que chaque club gère comme il le peut“.
Il s’est aussi exprimé sur le fait que les partenaires et les abonnés, qui s’étaient montrés conciliant en fin de saison dernière, ne le seront peut-être pas autant cette saison : “Le rugby a pu se sauver au printemps grâce au soutien des pouvoirs publics (les mesures de chômage partiel entre autres, NDLR) mais aussi grâce au soutien exceptionnel des partenaires et des abonnés. Il faut craindre que cet élan de solidarité ne se reproduise pas si la situation venait à se prolonger. C’est assez compréhensible. Ils sont repartis pour une saison et s’ils ne peuvent pas accéder au stade, les clubs vont devoir procéder au remboursement“.