Interrogé par l’Equipe, notre demi d’ouverture, Matthieu Jalibert, revient sur le fait que l’on ne peut pas satisfaire tout le monde : “Ce n’est pas évident. D’une certaine façon, on est presque toujours sur la retenue pour faire le moins d’erreurs possible. Déjà, il faut avoir l’esprit que certains vont vous adorer, d’autres vous détester. Il y en a qui seront jaloux. Il y a de tout. Il y a donc des commentaires positifs qui font extrêmement plaisir, des commentaires négatifs, méchants, qui peuvent aller jusqu’aux insultes. Ça peut aller très loin. J’ai déjà reçu des menaces, pas de mort, mais par rapport à ce qui peut se passer sur le terrain. J’ai eu la chance de percer très vite, à 18 ans, donc mon exposition a également explosé. Au début, je prenais ça très à cœur, parfois, ça me blessait. Ça n’a pas toujours été facile. C’est violent. Mais pas au point de m’empêcher d’être performant. Aujourd’hui, j’ai grandi, j’ai plus de recul. Je me suis rendu compte que la réussite ne plaît pas à certains et que quoi que tu fasses, il y aura toujours des aigris, des jaloux. Je continue de lire. Mais j’écoute surtout les commentaires de mon cercle proche. Pour le reste, s’ils sont positifs, ça m’arrive de répondre. Si c’est négatif, ça m’arrive de répondre aussi (il sourit). Mais c’est plus de la diplomatie, je ne rentre jamais dans leur jeu. Je reste soft“.