Jean-Baptiste Dubié : “Il veut me signer à Bordeaux et en fait je suis sous contrat à Mont-de. J’ai pas de clause et le président veut pas me lâcher”

     

    Interviewé dans le podcast La CravateJean-Baptiste Dubié est revenu sur la première tentative de transfert vers l’UBB qui a été avortée alors qu’il était encore sous contrat :

    Il faut savoir que cette année de Top 14, on faisait les cons mais on faisait des bons matchs, et j’avais Laurent Marti qui me zieutait, je le savais depuis cette année là, même depuis avant. C’était l’époque où Laurent, en plus de sa vie de businessman, passait sa vie à regarder des vidéos de jeunes joueurs français et étrangers. Il connaissait tout le monde, et je savais que j’étais dans le viseur. Cette année là, en 2012-2013, il veut me signer à Bordeaux et en fait je suis sous contrat à Mont-de. Je n’ai pas de clause et le président ne veut pas me lâcher. Je demande un rendez-vous avec Jean-Robert Cazeaux, qui était le président de l’époque, et qui l’est toujours d’ailleurs. Je lui dit : “Écoute, Bordeaux veut me signer, moi c’est mon rêve, ils sont prêts à racheter mon contrat”. J’avais signé pro donc les indemnités de formation, elles étaient finies et j’avais un petit contrat donc ce n’était pas un gros montant. Je lui dit “Laisse moi partir, pour tout ce que j’ai fait au club”, et il ne veut pas. Je fais cet entretien avec mon père, je le fais même pas avec mon agent, parce que j’ai le même agent depuis que j’ai 18ans qui est resté proche et est un ami de la famille, qui est pote avec mon père. Je suis très comme ça, je travaille qu’avec des gens de la famille, en qui j’ai entièrement confiance. Du coup, on fait cet entretien et Jean-Robert veut pas lâcher, et là, je craque. Je me fous à pleurer à l’entretien et mon père qui essaye de négocier mais il n’a pas voulu lâcher. Je lui en ai voulu et après coup je me dit que c’était le destin, que ça devait se faire et qu’avec ça j’ai encore vécu des années magnifiques avec mes amis. L’année d’après, on fait encore une année moyenne et l’année suivante on refait une bonne année, c’est l’année où je signe à Bordeaux pour de vrai et j’arrive à Bordeaux, à l’UBB.