Jefferson Poirot : “On l’a attaché à une chaise au centre d’entraînement et on lui a balancé 200 œufs à la gueule et on l’a rempli de farine. Malgré ça, il n’a rien arrêté”

     

    Invité du podcast Poulain Raffute, animé par Raphaël Poulain, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, est revenu sur la façon dont les avants se sont vengés de toutes les crasses de Nans Ducuing, lors de l’année de son arrivée au club : “Nans c’est vrai que l’on ne sait jamais ce qu’il va faire. On sait qu’il a une connerie à la minute. Quand il vient te parler, tu te méfies toujours un peu parce que c’est Nans Ducuing. Après pour un vestiaire c’est un bonheur, mais pour certains mecs dans le vestiaire, c’est dur. Il est capable de te faire une chanson comme vous avez pu l’entendre sur Clément Maynadier. Là, il a sorti une chanson, quand tu l’écoutes c’est contre son fait, il ne sait pas comment c’est sorti, mais ça sort toujours, sur Christophe alors que l’on est en pleine tempête en ce moment. C’est jamais le bon timing. Pour le gérer, on essaie de l’encadrer, de lui mettre des barrières et puis parfois, comme ça nous est arrivé au tout début quand il est arrivé, il faut le punir. Je vais raconter une petite anecdote. La première année, quand il est arrivé, il faisait de tout au groupe, un truc de fou. A la fin de l’année on s’est demandé avec les mecs ce que l’on allait pouvoir lui faire. Il y en a qui ont commencé à dire qu’il fallait le mettre à poil, le ligoter dans un caddie et le balancer en plein milieu de Rive d’Arcins, ça lui fera les pieds. Je me suis dit qu’ils étaient complètement barjots et qu’on allait peut-être se calmer. Et puis il nous vient une idée. On va acheter 200 œufs, de la farine, l’attacher à une chaise et lui faire passer 1h30 sympa. Du coup on l’a attaché à une chaise au centre d’entraînement et on lui a balancé 200 œufs à la gueule et on l’a rempli de farine. Malgré ça, il n’a rien arrêté. Ce mec est horrible. On a vu qu’il avait une limite par contre, parce qu’à la fin on a voulu l’emmener en plein centre de Bègles, et il nous a dit que si on faisait ça, il portait plainte contre nous. A la fin il était fou. On a toujours pas trouvé la solution, mais dans cette période où on manque de public, de lien avec l’extérieur, il nous fait quand même du bien donc on le laisse tranquille“.