Jean-Baptiste Dubié : “On a déjà assez de pression, on sait ce qu’on a à faire, il ne faut pas s’en ajouter une supplémentaire”

     

    Interrogé par Sud-Ouest, notre trois-quarts centre, Jean-Baptiste Dubié, est revenu sur les exigences nécessaires pour se maintenir au plus haut niveau : “Quand tu joues sur tous les tableaux et que tu joues les phases finales, tu entres dans un truc rare. Quand tu y es, tu essaies de grappiller le pourcentage de plus pour franchir encore un cap. À titre personnel, il y a eu un travail qui a été incroyable de la part de tous les joueurs. Moi, j’ai travaillé sur moi-même. Je suis de nature assez bosseur. Les semaines difficiles, j’ai réussi à les encaisser. Sur le plan psychologique, tu essaies de ne pas tomber dans une sorte de lassitude, de faire vivre le groupe, de trouver un petit objectif pour repartir de plus belle la semaine suivante. J’ai progressé sur ce plan. À 32 ans, la marge de progression n’est pas incroyable. Il faut grappiller mais tu n’as plus grand-chose à grappiller au bout d’un moment (rires) […] Le danger, c’est de se mettre beaucoup de pression, de se dire : on l’a fait l’année dernière, il faut absolument qu’on le refasse cette année. Il y a des choses qu’on ne maîtrise pas dans une saison. On a déjà assez de pression, on sait ce qu’on a à faire, il ne faut pas s’en ajouter une supplémentaire“.