Louis Picamoles : « À Northampton, on m’appelait ‘King Louis’. Rien à voir avec la monarchie, c’est un clin d’œil au Livre de la jungle »
Interrogé dans les colonnes de l’Equipe, notre troisième ligne, Louis Picamoles, est revenu sur son expérience en Angleterre : « À Northampton (il y a évolué en 2016-2017), on m’appelait ‘King Louis’. Rien à voir avec la monarchie, c’est un clin d’œil au Livre de la jungle. Luther Burrell, au centre, c’était Bagheera, la panthère. Moi j’étais l’orang-outan (il se marre). Après la Coupe du monde 2015 en Angleterre, j’ai eu le sentiment d’avoir fait le tour à Toulouse, je souhaitais vivre autre chose. Benjamin Kayser m’avait accompagné pour rencontrer le staff de Northampton et ça m’a bien plu. En plus, le club était proche de Birmingham, où vivait mon grand-père maternel, Pierre. J’avais à cœur de le découvrir, de rattraper le temps perdu. Peu après mon arrivée, il est tombé malade. Son état s’est dégradé. J’allais dormir à ses côtés à l’hôpital. Un matin, j’ai voulu l’embrasser. Son visage était reposé. Depuis trois mois, on le voyait grimacer, souffrir. Là il était enfin serein, paisible« .