Jean-Baptiste Dubié : « Derrière il y a une bonne coupure, elle tarde à tout le monde, mais avant il y a un gros boulot à faire »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre trois-quarts centre, Jean-Baptiste Dubié, est revenu sur le fait que ce soit le dernier match avant une coupure de deux semaines : « Derrière il y a une bonne coupure, elle tarde à tout le monde, mais avant il y a un gros boulot à faire. Ces premiers blocs sont longs, il y a la préparation, les matchs amicaux qu’il ne faut pas oublier, même si c’est rare quand tu fais 80 minutes, même s’il y en a qui l’ont fait. Il y a l’enchaînement de la prépa, des entraînements, 10 week-ends d’affilées… Nos entraînements sont quand-même assez élevés, donc forcément que ça te tarde. L’année dernière on n’avait pas connu de coupure au premier tiers donc on avait enchaîné je ne sais plus combien de matchs. Ca fait du bien à la tête, encore plus quand tu as le sentiment d’avoir fait le job avant. Ca te permet de pouvoir un peu lâcher prise et de te préparer pour l’après. On a un bloc derrière qui est quand même assez costaud, c’est bien de pouvoir partir relâchés et pouvoir bien reposer le corps et l’esprit avant de réattaquer sur un autre bloc qui sera encore plus solide. C’est dur, tu vois qu’il y a des mecs qui en chie, qui ont du mal physiquement, demandez à Mamad, à Jandre, ce sont des matchs de haut niveau et nos entraînements sont des entraînements qui sont élevés, avec de l’opposition. Tu n’es pas surhumain. Le staff nous en demande beaucoup, mais en même temps, il n’y a pas de secret. Ca va casser la dynamique oui et non, ça va aussi faire du bien, que ce soit dans une dynamique positive ou négative, je pense que l’on a besoin de casser le truc. On va avoir deux week-end de libre, sans matchs. On va pouvoir reprendre le mercredi de la semaine d’après. Ca laisse le temps de revenir, de retravailler et de te repréparer pour une semaine longue parce qu’on jouera dimanche au Racing. Sur le papier, je le vois comme quelque chose d’hyper bénéfique dans le sens où si tu as fait le job avant, on va pouvoir souffler, se reposer. Les étrangers vont pouvoir retrouver leurs familles. Ils ont vécu des situations compliquées l’année dernière, ils ne sont pas rentrés et n’ont pas vu leur famille depuis deux ans. Je pense qu’ils en ont tous marre aussi de ça. Ca te prend tellement que tu as besoin, et c’est important aussi, d’arriver à décrocher un peu. Le discours c’est ça, mais il nous remettra aussi dans les rails assez rapidement après« .