Christophe Urios : « Tout est calculé à la seconde. Mais à l’intérieur de tout ça, il y a des spécificités »

 

Si l’échauffement d’avant-match dure 25 minutes à l’UBB, le manager, Christophe Urios, s’est confié, dans l’Equipe, sur les spécificités de celui-ci qui pouvaient être propre à chaque joueur : « Dedans, on intègre le couloir de Chaban qui prend trois minutes. Tout est calculé à la seconde. Mais à l’intérieur de tout ça, il y a des spécificités. À Oyonnax, ils aimaient bien faire un pré-échauffement dans un gymnase à côté. À Castres, pas du tout. Un mec comme (Rémi) Lamerat a besoin d’une heure de routine perso quand d’autres enfilent les crampons et c’est parti. Les Latins ont besoin de collectif. Pour eux, le groupe est important, j’ai mis du temps à le comprendre. Les Argentins, les mecs de l’Est aussi, ont besoin de se sentir. Ils aiment se serrer. Les Anglo-Saxons, ça les fait chier ».

 

Il est aussi revenu sur sa volonté de terminer ce dernier par un côté physique pour mettre les joueurs dans l’ambiance du match : « C’est pour ça qu’il faut trouver le bon équilibre lors de l’échauffement collectif qui arrive en phase terminale de l’avant-match. J’aime bien terminer avec les contacts et les boucliers sur la phase défensive. Ça donne le baromètre de l’état d’esprit des mecs ».