Nans Ducuing : « J’avais l’impression que Lannemezan, c’était la mégalopole »

 

Invité du podcast, La Cravate, notre arrière, Nans Ducuing, est revenu sur son parcours scolaire : « J’étais au lycée général à Lannemezan. J’ai fait une seconde générale et après j’ai basculé sur une première et une terminale ES. J’ai obtenu mon bac en jouant au rugby à Lannemezan, en 2010. C’était des supers souvenirs. J’avais l’impression que Lannemezan, c’était la mégalopole, que je sortais de ma vallée. Tu connais d’autres personnes avec le rugby, le lycée, c’est les périodes un peu insouciante de la vie. Je prends toujours plaisir à revenir voir certaines bougies, que ce soit à Lannemezan ou dans mon petit pays. Je voulais faire kiné, mais j’ai appris en sortant du bac qu’il y avait une école d’ostéopathie, qui s’ouvrait du côté de Biarritz. Il s’avère que l’Aviron m’avait aussi appelé pour jouer là-bas. Je pars avec Bastien Duthu, qui jouait avec moi à Lannemezan et qui est un grand copain à moi. Ca me rassurait aussi qu’il soit là. On part tous les deux et on se met en collocation à Bayonne. On suit en parallèle les études et le rugby. J’intègre cette école d’ostéopathie, on était la seconde promotion et à l’époque, c’était une école en trois ans et demi parce que tu passes le mémoire en décembre. Comme ça se rapprochait de kiné, je me suis mis dedans et je me régalais. Ca se passait bien au rugby, tu découvres un autre territoire, d’autres mecs qui sont encore aujourd’hui mes amis proches, j’ai adoré l’ambiance du Pays Basque, de Bayonne. Je me suis imprégné de leur culture, de leur esprit, ça m’a beaucoup fait grandir. J’appréciait énormément ce côté étude et sport à côté. C’est ce qui m’a toujours fait avancer. Quand les études allaient bien, j’avais envie d’être bon au rugby et inversement. Ca a toujours fait cet effet un peu locomotive. Le fait de ne pas faire que du rugby, ça a toujours été essentiel pour moi, d’avoir quelque chose pour te vider la tête à côté. Que ce soit les personnes, en ostéo j’avais des copains qui n’en avait rien à caguer du rugby. Ca me faisait du bien, ils avaient une autre approche, une autre façon de vivre. Après je basculais avec le rugby, je me régalais tout autant, mais c’était différent. J’ai eu un peu cette ouverture d’esprit, ce relationnel, que j’adorais de part et d’autre« .