Alexandre Flanquart : « J’avais un peu pris la décision d’arrêter le rugby aussi au moment de la fin à Bordeaux »

 

Interrogé dans le cadre de l’émission Poulain Raffute, sur les antennes d’Eurosport, notre ancien deuxième ligne, Alexandre Flanquart, s’est confié sur son départ de l’UBB pour rejoindre Provence Rugby : « C’est un peu un concours de circonstances le fait que je me sois retrouvé à Aix. On avait pris la décision de venir dans la région et moi j’avais un peu pris la décision d’arrêter le rugby aussi au moment de la fin à Bordeaux. Malheureusement l’expérience Bordeaux ne s’est pas passé comme je l’aurais aimé. J’avais fait le tour, connu le meilleur, je savais que je ne le retrouverais pas. A partir de là, j’ai toujours eu envie de faire autre chose à côté, de m’épanouir autrement, d’avancer. Je me suis toujours dit que je n’arrêterais pas tard le rugby parce que j’ai besoin d’autres challenges. A la fin de Bordeaux, je me suis dit que j’avais fait le tour. Dans la balance, il y avait le choix de venir vivre à terme à Aix et Denis Philipon m’a appelé pour me rencontrer. L’un dans l’autre, les planètes se sont alignées et je me suis dit que c’était le challenge qu’il me fallait pour finir ma carrière et que j’aurais peut-être un regret si j’arrêtais comme ça. Il me fallait un gros challenge, j’avais quelque chose à apporter, ça me fait plaisir de le faire, pour moi, pour le club. Forcément, quand tu pars dans cet état d’esprit là, quand tu finis 7ème, tu ne peux pas être satisfait, tu es forcément déçu. Ok c’est la meilleur saison du club en terme de classement, de points, mais ça sert à rien. Ca fait chier et tu repars à zéro […] J’ai longuement réfléchi et j’avais même pris ma décision d’arrêter après Bordeaux. Ce challenge n’aura pas été de trop, mais maintenant, je sais que dans la tête, plutôt que dans le corps, j’ai envie d’autre chose. Je suis très content d’avoir cette dernière saison et de pouvoir encore une fois avoir un dernier challenge. L’aborder en sachant que c’est la dernière, c’est vraiment une chance. J’ai besoin de faire autre chose, de m’épanouir ailleurs, de voir des choses. Je suis très curieux, très ouvert et il y a un moment où le monde du rugby, ce microcosme te bouffe. Je suis très content de tout ce que j’ai fait jusque là, mais il faut savoir passer à autre chose« .