Interrogé au micro d’ARL, notre trois-quarts centre, Rémi Lamerat, s’est confié sur le fait d’avoir retrouvé un poste de trois-quarts centre plus habituel : « Ca fait du bien de retrouver les copains, je peux rechambrer les avants. Il y a cet éternel débat entre qui c’est qui travaille le plus, les trois-quarts quand ils rentrent la gueule pleine de boue, tout transpirants, alors qu’ils ont fait semblant de faire trois mêlées et nous comme on a pas de boue parce qu’on ne court pas et parce qu’on ne court pas, on ne travaille pas. Ca m’a permis de mettre enfin un mot sur ce qu’était le travail des avants et je peux t’assurer que l’on travaille bien plus derrière […] J’aborde ces périodes sans prise de tête. Il a fallu être là parce qu’il manquait du monde et j’étais là. On avait besoin de moi à ce moment là, et on n’a plus besoin de moi maintenant. A la reprise, je ne savais pas où me placer, mais je n’ai pas été voir le coach pour savoir, c’est lui qui est venu de lui-même, ça ne me perturbait pas plus que ça. Je serais là où l’on a besoin de moi. En ce moment, c’est un peu compliqué au talon, je vais m’entraîner à lancer comme ça si jamais je peux palier à quelques absences, je finirais en ayant l’image du couteau-suisse« .