Frédéric Charrier : “On sait pertinemment que si ça ne fonctionne pas, on ne sera pas renouvelé. Ou même, on sera viré avant la fin de notre contrat”
Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, note entraîneur des trois-quarts, Frédéric Charrier, est revenu sur la pression qui entoure le métier d’entraîneur : “Elle est inhérente à notre métier. Et puis, la pression vient d’abord de nous, de notre exigence. J’ai le souvenir, à notre arrivée à Castres avec Christophe (Urios), que notre objectif était de très vite être capable de qualifier l’équipe en phase finale, de faire en sorte de renouer avec un titre, alors que le club venait de jouer le maintien. La pression sportive est logique. Quand on signe un contrat de deux, trois, ou quatre ans, peu importe la durée, on sait pertinemment que si ça ne fonctionne pas, on ne sera pas renouvelé. Ou même, on sera viré avant la fin de notre contrat. Ca fait partie du jeu. En revanche, il est capital que tout le monde aille dans la même direction durant ce laps de temps : joueurs, entraîneurs, dirigeants et président. Il faut que chacun soit en capacité d’absorber la pression liée à l’environnement, qu’il soit médiatique, populaire ou économique. Si on n’est pas forts tous ensemble, ça part en vrille“.