Invité de l’émission ViàMidol, l’ancien ailier international, Philippe Bernat-Salles, s’est confié sur notre jeune ailier international, Louis Bielle-Biarrey : “Si Fabien et son staff ont amené Louis à la Coupe du Monde, c’est qu’ils avaient des intentions, qu’ils cherchaient ce joueur un peu fantasque, de folie. Sa dernière sortie avec l’équipe de France a beaucoup plu aux ailiers que nous sommes et a du plaire au staff tricolore. Il est peut-être en train de s’installer. Il est jeune, une contre-performance peut très vite arriver. Il y a de l’expérience à côté de lui, ce n’est quand même pas un joueur qui s’échappe. Si on ne devait parler que de physique, je n’aurais pas joué au rugby, j’aurais fait du ping-pong ou du golf avec Titou Lamaison. Les Sud-Africains essayent de jouer de plus en plus derrière avec des physiques assez gaillards, mais ça se passe surtout au niveau des centres. J’aime bien ce type de joueurs qui sont un peu des poulets sans tête, qui sortent un peu des cadres de joueurs de rugby un peu stéréotypés que l’on peut trouver aujourd’hui, notamment chez les Sud-Africains. C’est un gars qui est en train de s’installer, même si Gabin Villière fait toujours partie de cette équipe et qu’il ne faut surtout pas le mettre sur la touche. Force est de constater qu’il a fait trois titularisations d’affilée, que Villière sort aussi de blessure, qu’il faut qu’il reprenne du temps de jeu, de la confiance. On connaît toutes ses qualités. Louis c’est un peu différent. Il faut plusieurs joueurs de très grand niveau pour faire une grande équipe de France. On a pu le voir avec les blessures d’Antoine Dupont et de Romain Ntamack. Il y a de la place pour tout le monde et je crois qu’aujourd’hui ce jeune est en train de marquer quelques points“.