Yannick Bru : « Comme pour certains joueurs, on lui a laissé du temps, et on a attendu qu’il nous dise que c’était bon »

     

    Invité de One 2 Trillo, sur la chaîne Youtube du journaliste Sud Radio, François Trillo, notre manager, Yannick Bru, est revenu sur l’intégration de Thibault Giroud au staff, lui qui est arrivé après une désillusion en Coupe du Monde avec le XV de France : « Il n’y a pas eu de traitement spécial, mais un traitement qui correspond à la façon dont on fonctionne, avec beaucoup d’honnêteté et d’attention. Thibault était vraiment impacté psychologiquement parce que c’était un acteur majeur du premier cercle, et il avait d’autres ambitions pour cette Coupe du Monde. Comme pour certains joueurs, on lui a laissé du temps, et on a attendu qu’il nous dise que c’était bon, qu’il avait envie de revenir, de rebosser, de se replonger dans les plannings, de faire partie d’une aventure pour ramer avec le collectif. A ce moment-là on lui a dit ok. Pendant toute la période où il n’avait pas été là, où ça n’avait pas été simple, il avait délégué à certains de ses adjoints les plus expérimentés. C’était aussi intéressant à vivre. Je suis ravi d’avoir Thibault aujourd’hui. Avec son équipe, il couvre tous les secteurs qui nous permettent de livrer des joueurs efficaces sur le terrain, par rapport au projet de jeu qu’on a décidé. C’est quelqu’un qui s’appuie beaucoup sur la science, qui cherche à mêler en permanence le développement athlétique des joueurs aux attendus rugbystiques sur le terrain, par rapport au projet que l’on porte. Il y a des interactions qui sont fortes. Il y a des préconisations, et des prédictifs de travail, qui parfois peuvent être contraignants pour les coaches, mais je pense que c’est le prix à payer pour avoir un travail intégré complètement au rugby. Il accomplit ici un travail, avec son équipe, important, essentiel et dans l’ombre, avec beaucoup d’humilité aussi. Il se met vraiment au service de la perf’ de l’UBB, comme tous les gens qui sont dans le staff. J’ai l’impression qu’on est bien équipés chez nous. Ça ne garantit pas un succès car il n’y en a qu’un qui gagne à la fin. Mais je pense qu’on fait partie des équipes bien staffées ».