Interrogé par Midi Olympique, le président de l’UBB, Laurent Marti, ne veut pas laisser l’échec en finale ternir le reste de la saison : « D’ailleurs, je salue le fair-play des Toulousains comme je salue leur victoire. Ils ont eu l’élégance de reconnaître qu’on était cuits sur ce match. Rendez-vous compte que nous avons joué notre barrage le dimanche soir, on a enchaîné avec la demi-finale le samedi soir et on joue la finale le vendredi soir. On a donc enchaîné trois matchs en douze jours. Toulouse n’a pas eu de barrage à jouer et a pu économiser ses forces face à La Rochelle et face à Lyon en saison régulière. Depuis la finale de Coupe d’Europe contre le Leinster, ils ont pu gérer leur effectif. Mais je vais plus loin […] Regardez les compositions d’équipe depuis le premier match au Matmut après les doublons, le match UBB-Toulouse gagné de peu. Si vous comparez les temps de jeu du XV titulaire des deux équipes, je pense qu’il y a une énorme différence. Il ne faut pas perdre de vue que ce qu’a fait Toulouse, on n’a pas été capables de le faire, c’est-à-dire gagner les matchs de doublons. Ainsi, Toulouse a gagné une position confortable qu’on n’a jamais eue et donc dans tous les matchs qui ont suivi, on a bataillé dur pour essayer de se qualifier, pour espérer finir deuxième, puis troisièmes ou quatrièmes. Même contre Oyonnax, regardez bien, nous n’avions que deux ou trois cadres au repos, pas plus. Et nous avons aligné Matthieu Jalibert qui s’est blessé ce jour-là. Tout ça, ce sont des leçons qu’on retient« .