Invité de One 2 Trillo, sur la chaîne Youtube du journaliste Sud Radio, François Trillo, notre entraîneur de la défense, Christophe Laussucq, s’est confié sur les aspects négatifs du métier d’entraîneur : « Il y a beaucoup de choses qui sont décevantes quand on passe de l’autre côté de la barrière : des relations, des critiques… Comme tous les entraîneurs, je me suis fait viré, parce qu’on fini toujours par être viré. Guy Novès sera peut-être le dernier entraîneur qui ne s’est pas fait viré de son club. On finit toujours par être viré, de manière arbitraire, pas forcément méritée, pas forcément justifiée. On mélange un peu tout. Quand on est entraîneur, on est mêlée à des choses dont on n’avait pas pris conscience avant : de la politique, de la finance, du marketing, de l’image… Plein de choses dont on se fout éperdument quand on est joueur. Les joueurs, tant qu’on est bon, on ne nous fait pas chier. On est facile à estimer. J’aime être au contact des joueurs, pour moi c’est le seul truc qui a de la valeur. Quand on est joueur, on ne peut pas mentir : soit on est bon, soit on est pas bon. On est évalué toutes les semaines. Il n’y a pas de carrière d’escrocs, d’usurpateurs. Un mauvais joueur, il ne fait pas carrière, il est jugé uniquement sur ses performances. Entraîneur, c’est beaucoup plus compliqué d’évaluer les capacités, les qualités. Il y a plein d’exemple, que je ne vais pas citer, d’entraîneur qui ont échoués alors que je pensais que c’était de très bons entraîneurs, des gens pertinents, qui étaient compétents et qui n’ont pas eu de carrière. Je connais aussi plein de mecs qui ont eu des carrières alors que je pense qu’ils ne sont pas compétents. Ca n’existe pas quand tu es joueur. Il y a une espèce d’injustice dans le rôle d’entraîneur. Et je ne parle pas des nouvelles générations où il y a les réseaux sociaux et tout ce merdier en plus… Il y a encore de nouvelles sources de problèmes pour les entraîneurs. Ce n’est pas toujours très sains« .