Christophe Urios : « C’était violent à encaisser, plus que je ne le pensais »
Interrogé par Rugbyrama, notre ancien manager, Christophe Urios, s’est confié sur les conséquences qu’on pu avoir le fait de s’être fait virer de l’UBB, une première pour lui, sur le début de son aventure clermontoise :
« Je n’ai pas bien soldé mon départ de Bordeaux-Bègles, en novembre 2022. C’était violent à encaisser, plus que je ne le pensais. Et cet impact m’a fait perdre confiance en moi, alors que ce n’est pas mon fonctionnement. J’ai refusé des projets dans d’autres clubs pour finalement signer à l’ASM. Et dans les moments de tension, la saison dernière, je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi en confiance qu’avant. Je m’étais fait virer, puis je suis arrivé dans un endroit où tout le monde n’était pas enchanté de ma venue ».
Il est revenu sur les changement qu’il a du mettre en place dans le club en arrivant, quitte à bousculer certaines personnes :
« Quand des joueurs disaient qu’ils étaient contre le fait de licencier Jono Gibbes, cela veut dire qu’ils ne voulaient pas de changements. Mais s’il n’y avait pas de changement. Mais on allait dans le mur ! Donc il a fallu remettre en cause des choses profondes. À partir de ce moment-là, je me suis posé un tas de questions, ce que je n’avais pas du tout imaginé. Je suis arrivé avec beaucoup d’ambition et d’impatience, la saison 2023-2024 a été dure émotionnellement et heureusement, j’ai eu un appui constant des dirigeants. Cela m’a permis d’avancer, mais j’ai douté. Aujourd’hui, tout est soldé ».