Jandre Marais : « Jouer face à l’UBB alors que tu n’as pas tous tes internationaux, toutes tes stars, tous tes facteurs X, c’est compliqué »
Invité des studios d’ICI Gironde, pour participer à l’émission 100% UBB, notre ancien deuxième ligne, Jandre Marais, s’est confié sur les difficultés montrées par les franchises sud-africaines cette saison :
« Il y a beaucoup de blessés en Afrique du Sud pour le moment. Je ne pense pas qu’il y a une franchise qui était capable d’aligner sa meilleure équipe. En plus, tous les Sud-Africains qui sont bons, ils font cinq ou six matchs pour leurs clubs et puis ils partent pour jouer au Japon ou en France. Les effectifs sont donc beaucoup plus petits et tous les joueurs importants s’en vont. On voit que dans l’équipe des Sharks qui arrive, il y a des stars mais pas toutes. Je pense, ou j’espère, que ça va être compliqué pour eux ce week-end. Jouer face à l’UBB alors que tu n’as pas tous tes internationaux, toutes tes stars, tous tes facteurs X, c’est compliqué. Malheureusement, c’était le même cas contre Toulouse la semaine passée ».
Il est aussi revenu sur les différences de climat que peuvent connaître les provinces sud-africaines quand elles viennent en France :
« Il y a des secteurs où les Sharks sont très forts, mais je pense que l’on est un peu au-dessus d’eux pour l’instant […] Par contre c’est beaucoup plus facile de s’entraîner à -2°C qu’à 45. Je parle pour les avants parce que les trois-quarts je ne connais pas trop. Quand il fait 35°C et que tu dois faire plein de mêlées, c’est compliqué. Je préfère quand il fait -2°C et qu’il pleut. C’est plus facile de s’entraîner en France. Pour moi, quand je jouais là-bas, c’est plus facile de jouer sous la pluie, le ballon était moins glissant. C’est vraiment compliqué à Durban ».