Comme après chaque rencontre de l’équipe de France, les joueurs ont été évalués dans la presse suite à la rencontre face à l’Ecosse. Pour cette dernière rencontre du Tournoi des Six Nations, nous vous regroupons ici les principales évaluations de nos Bordelais.

 

Pour l’Equipe, Damian Penaud termine avec un 6/10 : « Dès le coup d’envoi de la rencontre, l’ailier de l’UBB a signé une grosse montée défensive. Puis six minutes plus tard, il joue les acrobates dans les airs. Remplacé par Marchand durant huit minutes en première période après le carton jaune de Peato Mauvaka (21^e). Passeur décisif sur l’essai de Ramos (57^e). Il a eu peu de bons ballons à jouer. Pas assez en tout cas pour inscrire son 39^e essai. Il termine avec sept plaquages et trois ratés« . Yoram Moefana hérite d’un 8/10 : « Le centre de l’UBB a inscrit le premier essai français après six temps de jeu (18^e). Son cinquième en 36 sélections. Il a récidivé peu après l’heure de jeu pour son deuxième doublé chez les Bleus (62^e). Au total, le Bordelais a battu cinq
défenseurs. Dans l’engagement, il a encore été impressionnant avec 13 plaquages (4 ratés, dont 3 en première période). Il a aussi parcouru 41 mètres ballon en main. Un très gros Tournoi pour le petit prince de Futuna« . Louis Bielle-Biarrey obtient un 7/10 : « L’ailier bordelais de 21 ans a encore fait parler sa pointe de vitesse pour inscrire son huitième essai dans cette édition du Tournoi (43^e). Il rejoint l’Anglais Cyril Nelson Lowe (en 1914) et l’Écossais Ian Scott Smith (1925). ‘LBB’ s’était auparavant distingué par une passe magnifique pour Romain Ntamack (9^e) mais aussi par un cafouillage sur un ballon haut (20^e). Le seul. Défensivement, il ne s’est vraiment pas échappé« . Maxime Lucu est crédité d’un 5/10 : « En défense (11 plaquages à 100 % !) et au pied, il a fait du Lucu : le demi de mêlée de Bordeaux-Bègles a été engagé, précis, impeccable. Un bon pressing qui aurait pu lui valoir un essai avec un peu plus de réussite. Dans la conduite du jeu, il s’est mis au service des autres, mais n’a peut-être pas assez utilisé sa propre menace pour ouvrir des espaces. Quelques choix ont été étonnants de sa part, notamment quand le jeu arrivait dans les couloirs« .

 

Pour Rugbyrama, Damian Penaud termine avec un 5,5/10 : « Il a démarré par un gros plaquage d’entrée mais son match fut longtemps frustrant, d’autant plus qu’il a été remplacé temporairement pendant le carton jaune de Mauvaka. Malgré quelques interventions défensives approximatives, il a été beaucoup plus à l’œuvre après la pause. Il s’est souvent proposé, a réalisé une excellente passe sur l’essai de Ramos (57^e) et a mis une pression constante sur son vis-à-vis« . Yoram Moefana hérite d’un 7,5/10 : « Dans la lignée de son Tournoi, le trois-quarts centre bordelais a été très percutant au centre de l’attaque. À chacune de ses prises de balle, il a su fixer la défense adverse et la mettre sur le reculoir (cinq défenseurs battus). Il fut récompensé par un premier essai marqué tout en puissance (17^e), puis un deuxième en coin (62^e). S’il a asséné plusieurs gros plaquages, il a connu quelques errements défensifs, avec cinq plaquages ratés et une mauvaise communication avec Gaël Fickou sur la dernière séquence écossaise en fin de première mi-temps. Ce que tout le monde lui pardonnera aisément, tant il est aujourd’hui incontournable« . Louis Bielle-Biarrey obtient un 7/10 : « Certes, il fut longtemps peu en vue offensivement, parce qu’il n’avait quasiment rien à se mettre sous la dent. Mais il a su accélérer pour se porter à hauteur de Romain Ntamack et inscrire son huitième essai (43^e) dans cette édition, record égalé. S’il fut coupable d’une mauvaise réception dans ses 22 mètres (20^e) qui a donné une occasion adverse, il est allé cueillir une chandelle devant Russell (56^e). Beaucoup plus servi dans le deuxième acte, son intervention a été parfaite sur le deuxième essai de Moefana« . Maxime Lucu est crédité d’un 6,5/10 : « Il était très attendu en l’absence d’Antoine Dupont et il s’est montré extrêmement sérieux. Déjà, il fut très et productif actif en défense, avec un 100 % aux plaquages (onze sur onze). Au-delà, s’il n’a pas toujours pu imprimer le rythme souhaité en première mi-temps, il a bien su – grâce à jeu au pied long – bien occuper le terrain. À noter qu’il fut à deux doigts de s’offrir un essai (22^e), quand il a poursuivi au pied avant d’être doublé sur le fil. En clair, il a été à la hauteur pour aller décrocher ce titre dans le Tournoi« .

 

Pour Sud-Ouest, Damian Penaud termine avec un 5/10 : « À la diète. Le co-détenteur du record d’essais en équipe de France avec Serge Blanco (38) est bien rentré dans son match comme l’a démontré le tampon qu’il a infligé sur le coup d’envoi. Mais il n’a pas eu trop d’occasions de faire valoir ses qualités de finisseur. Impliqué tout de même au départ de l’action à l’origine de l’essai de ‘LBB’« . Yoram Moefana hérite d’un 8/10 : « Électrique. Auteur d’un doublé (17^e, 63^e), il a fait parler sa puissance. En défense, il est tout aussi piquant. Quand il attrape ses adversaires, ça secoue. Dans la défense collective, au milieu du terrain au cours du premier acte, l’affaire s’est avérée parfois un peu plus compliquée. Mais il n’est pas le seul responsable. Cette prestation s’inscrit dans la lignée de son Tournoi. Très réussi« . Louis Bielle-Biarrey obtient un 8/10 : « Il a égalé un record centenaire. La dernière fois qu’un joueur avait inscrit huit essais dans un Tournoi, c’était en 1925. Il y est parvenu en marquant après avoir été mis sur orbite par Romain Ntamack (43^e). Ses initiatives provoquent toujours des frissons dans les défenses adverses. ‘Saignant’ au contact dans ses duels défensifs. Une prestation dans la lignée de son Tournoi. Il a tout pour être élu meilleur joueur de la compétition« . Maxime Lucu est crédité d’un 7/10 : « Si on a passé la semaine à parler d’Antoine Dupont, ça n’a pas été le cas durant le match. Une performance qui est à mettre au crédit du Basque de l’UBB. Il a livré une performance très équilibrée. Juste et fluide dans son animation, il a également fait valoir la qualité et la longueur de son jeu au pied. Intraitable en défense. Dommage qu’il lui ait manqué quelques centimètres pour conclure son occasion d’essai (22^e), ça aurait récompensé son autorité« .