Philippe Bernat-Salles : « Si je devais le qualifier d’un seul mot, ce serait l’insouciance »

     

    Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, l’ancien ailier international, Philippe Bernat-Salles, est revenu sur le fait de voir notre ailier international, Louis Bielle-Biarrey, devenir le second joueur français, après lui, à inscrire un essai lors de chaque rencontre du Tournoi des Six Nations :

    « Si je devais le qualifier d’un seul mot, ce serait l’insouciance. Je crois qu’il a joué la dernière Coupe du monde à 20 ans à peine, alors qu’il n’avait encore aucune sélection et il avait démontré qu’il était heureux d’être là, à l’aise. Il ne se prenait pas la tête, tentait des trucs et jouait comme il avait toujours joué. J’ai trouvé qu’à son âge, sur un événement aussi exceptionnel qu’un Mondial en France, il avait déjà affiché pas mal de maturité, malgré son manque d’expérience à ce niveau ».

    Il s’est aussi confié sur leur ressemblance en termes de physique et de gabarit :

    « Oh ! oui, plein de fois, certains me l’ont encore dit ce week-end au stade (sourire). La comparaison est facile : il n’est pas le plus gros gabarit, comme je ne l’étais pas non plus. C’est facile de comparer des joueurs rapides qui aiment l’évitement, qui savent se séparer du ballon au pied pour le récupérer. Mais honnêtement, je n’aime pas ce petit jeu de comparer les joueurs, les époques, les années et tout ce qui va avec. Ce n’est pas bien, ça ne rend service à personne« .

    Source: Midi Olympique