Maxime Lucu : « Pour le moment je me sens bien donc je ne me pose pas de questions avec ça »

     

    Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre demi de mêlée international, Maxime Lucu, s’est confié sur l’intensité d’une saison pour un international et la gestion nécessaire :

    « On sait que ce sont des saisons à rallonge avec énormément de matchs. En plus on a la Champions Cup au milieu quand on est en club, le Six Nations quand tu as la chance de participer avec l’équipe de France. Ca fait beaucoup de matchs, mais on y est habitué. Le plus important c’est de ne pas se mettre dans la tête qu’il y a un énorme enchaînement parce que sinon mentalement on se lasse et la fatigue va arriver à ce moment là. Le début du Six Nations, je n’ai pas beaucoup joué, j’étais 24ème donc j’en ai profité aussi pour bosser physiquement et retrouver un peu de fraîcheur. Dès que j’ai pu rentrer en club parce que je n’étais pas protégé, ça me permettait d’aider l’équipe, d’amener ma fraîcheur et un peu de physique. Plus tu joues et plus tu enchaîne plus tu apprends à gérer les matchs. J’aime bien enchaîner. Il y a des moments où il faut des plages de repos, c’est primordial, mais pour le moment je me sens bien donc je ne me pose pas de questions avec ça ».

    Il a aussi dressé la comparaison avec la saison passé et s’est confié sur son état de forme :

    « L’année dernière le plus dur c’est que l’on était en Coupe du Monde en octobre, avec une préparation qui était très élevée parce que c’est la plus grosse compétition au monde. On avait enchaîné directement après les demi-finales. Ca avait été compliqué d’enchaîner les deux, avec le Top 14 derrière, la Champions Cup au milieu et le Six Nations. Cette saison n’a rien à voir avec ce que l’on avait pu avoir la saison passée, notamment émotionnellement. C’est un peu plus saccadé. J’ai eu des périodes sans trop jouer avec l’équipe de France, qui m’ont permis de bosser physiquement à côté, de me régénérer aussi. Mentalement ça me permet aussi de voir autre chose, de profiter dès que je joue sur le terrain. Je ne prends pas la tête avec ça, mais par rapport à la saison passée et les années Coupe du Monde, ce n’est pas du tout les mêmes rythmes ».