Olivier Brouzet : « Je sais que certains partenaires du club ont essayé de m’évincer, sans doute n’ont-ils pas mesuré tout le travail que j’ai pu fournir pour l’Union »

     

    Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, Olivier Brouzet, l’ancien directeur du développement de l’Union Bordeaux-Bègles, est revenu sur son utilisation du vouvoiement :

    « Je passe pour un type austère, hautain, c’est juste de la timidité. Vous savez, pour quelqu’un qui ne cherche pas s’imposer aux autres, qui voudrait se cacher, c’est parfois dur de faire deux mètres. Mes proches vous le diront, je suis plutôt sympa, déconneur. Quant au vouvoiement, ça vient de mon éducation. J’ai vouvoyé tous mes entraîneurs, même Bernard Laporte, j’étais le seul de l’équipe. C’est une marque de respect. A 50 ans j’en suis encore là, ça peut paraitre stupide ».

    PERROCHEAU ROMAIN / L’EQUIPE

    Il est aussi revenu sur ses relations avec certains des partenaires lorsqu’il était encore à l’Union Bordeaux-Bègles :

    « Je sais que certains partenaires du club ont essayé de m’évincer, sans doute n’ont-ils pas mesuré tout le travail que j’ai pu fournir pour l’Union. Les gens qui étaient autour de moi m’ont apporté de la reconnaissance, celle que tu gagnes sur le terrain, ça me suffit. Je n’ai jamais été quelqu’un de très médiatique. Bien sûr, on me reconnait encore dans la rue. J’étais un deuxième ligne de devoir, je n’aurai jamais l’image d’un seigneur de ce sport comme a pu l’être Fabien Pelous dont je ne suis pas jaloux. Je ne souffre pas d’un manque de reconnaissance, la vie est trop courte pour avoir du ressentiment. Pourtant, j’en suis habité. C’est ainsi. C’est moi ».