Yannick Bru : “Nous avons l’ambition de progresser pour être à la bagarre avec les meilleurs”

     

    Interrogé par Rugbyrama, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, est revenu sur la rivalité entre le Stade Toulousain et son équipe, les 2 équipes qui dominent le championnat :

    “Il faut d’abord dire que c’est une rivalité sportive, puisque nous avons l’ambition de progresser pour être à la bagarre avec les meilleurs. Aujourd’hui, le Stade toulousain est la référence en termes d’expérience et de trophée. Et il a cette force de l’expérience de ces grands rendez-vous. Mais il y a un challenge sportif, et j’insiste là-dessus. Je crois qu’il y a des raccourcis qui peuvent être faits, mais la réalité, c’est qu’il y a un immense respect, déjà de ma part, mais aussi de l’ensemble du staff qui travaille autour de moi, puisque à l’intérieur de mon staff, il y a au moins trois personnes qui ont porté le maillot de Toulouse. Donc le respect, il est immense et on se reverra sûrement avec pas mal d’anciens toulousains en fin de semaine avant le match”.

    Il est aussi revenu sur cette volonté de réussir à battre ceux qui dominent, propre au sport de haut niveau :

    “La nature du sport, c’est qu’on a envie de se mesurer aux meilleurs. Tous les tennismans ont eu envie un jour de battre Nadal et Djokovic. Les clubs de Ligue 1 ont envie de battre le PSG. Et le PSG, il a envie de battre le Real Madrid. Voilà, c’est normal. De l’autre côté, je connais le Stade toulousain et son atmosphère. Il se nourrit aussi de l’ascension des ‘rookies’ autour de lui, cherchant des os à ronger pour se motiver. C’est très toulousain et je le dis avec beaucoup de respect car j’ai construit beaucoup de ma personnalité dans cette atmosphère. Chacun utilise ses armes sportives. J’en profite pour faire cesser les rumeurs. Notre président a dit très sincèrement que la rivalité entre Toulouse et Bordeaux était sportive et uniquement sportive. Il a toujours été très clair dans ses propos avec nous. Et je n’ai pas aimé personnellement quand on lui a prêté d’autres intentions”.