Laurent Marti : “J’ai laissé zéro trace en termes rugbystiques au Stade Toulousain”
Interrogé par l’Equipe, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est confié sur ce que représentait le Stade Toulousain, l’adversaire du week-end pour lui :
“C’est une drôle d’histoire. Je n’ai joué qu’une année au Stade Toulousain, en Reichel, la catégorie Espoirs d’aujourd’hui, et j’ai laissé zéro trace en termes rugbystiques au Stade Toulousain. Vraiment zéro (Rires). Mais ce club m’a toujours marqué. Au bout de deux ans et demi de rugby, je me suis retrouvé à jouer le mercredi soir en opposition contre Bonneval (Erik), Charvet (Denis) et Rougé-Thomas (Philippe), la belle équipe du Stade de l’époque. C’est un grand souvenir. J’arrivais de mon petit Bergerac avec des grands yeux. Presque effrayé au début”.
Il est aussi revenu sur ce qui l’avait marqué au sein de ce club dont il a brièvement porté le maillot en tant que joueur :
“La première chose, tout le monde la connaît, c’est cette faculté à faire vivre le ballon et à bien jouer au rugby. À l’époque, Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela étaient les entraîneurs de l’équipe première. Nous, chez les jeunes, nous étions entraînés par Christian Gajan dont je garde un très bon souvenir. Sur le plan rugbystique, c’était hyper passionnant. Je me rappelle de Villepreux qui stoppait les entraînements parce qu’il fallait faire vivre le ballon avant d’être au contact. La deuxième chose qui m’avait beaucoup marqué, et qui saute peut-être moins aux yeux, c’est l’agressivité saine et naturelle, le sens de la compétition, la hargne permanente. Aujourd’hui, c’est encore ce qui fait leur succès. L’idée, c’est : ‘Je joue bien au rugby mais, en même temps, je suis un redoutable compétiteur’.”