Laurent Marti : “A Chaban, on n’arrive plus à recevoir tout le monde, donc il faut aussi réfléchir au Matmut”

Interrogé par l’Equipe, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est souvenu des débuts de son équipe au Matmut Atlantique, en 2016 :
« Pour notre premier match, on l’avait rempli (38 416 spectateurs contre Toulon, le 14 février 2016), puis après ça s’était dégradé, jusqu’à finir à 23 000 spectateurs sur un match (24 678 contre le Stade Français, le 1er mai 2016). Financièrement, ça n’avait pas été bon du tout pour l’UBB ».
Cependant, depuis la situation du club a évolué, et le Stade Chaban Delmas est régulièrement plein pour les matchs de son équipe. Il confie donc réfléchir à augmenter le nombre d’affiche au Matmut Atlantique :
« On peut certainement aller à deux matches, peut-être trois, au vu de nos résultats sportifs. Les gens adorent aller à Chaban, dans la mesure où c’est en centre-ville et facile d’accès. Mais à Chaban, on n’arrive plus à recevoir tout le monde, donc il faut aussi réfléchir au Matmut […] Si c’est plein, ça génère un bénéfice supplémentaire. Mais tu peux vite perdre. Sur les 42 000, il faut arriver à faire 37 000 et vendre toutes les places VIP, il y en a 4 200. On peut y accueillir son public dans de meilleures conditions, avec des sièges plus larges, plus de buvettes, plus de toilettes… Pour les partenaires, les espaces sont hypermodernes avec une grande terrasse ».
Il reconnait avoir évoqué le sujet avec la présidente de Bordeaux Métropole, Christine Bost, qui pourrait reprendre la gestion du stade à partir de la saison prochaine :
« J’ai rencontré cette semaine Christine Bost, la présidente de la Métropole. Elle ne nous met aucune pression. Elle essaie juste, comme son prédécesseur, de voir si on est susceptible de jouer plus de matches au Matmut. Mais elle a bien compris que les choses se feront progressivement ».